Mammorisk®

Notre outil est aujourd’hui déjà présent dans de nombreux services gynécologie et radiologie d’Hôpitaux, cliniques et cabinets privés partout en France et dans certains pays d’Europe.

MammoRisk®, un outil de prédiction de risque.

Le modèle utilisé par MammoRisk® est basé sur l’évaluation du risque d’un individu, à partir d’une base de données, par comparaison au devenir de ses voisins « les plus proches ». Cette méthode des « Proches Voisins » utilise des algorithmes de machine-learning pour évaluer les risques d’un individu de développer une pathologie grave.

Elle vise à évaluer, sur un nombre de personnes dites voisines (mêmes caractéristiques : âge, antécédents familiaux…), combien d’entre elles sont susceptibles de développer une maladie.

Cette méthode flexible peut s’adapter à toutes les bases de données et remplace les modèles mathématiques complexes et opaques utilisés jusque-là. Cette approche innovante de calcul du risque a été brevetée. Appliquée au cancer du sein, elle a été validée sur des données des dépistages organisés français et américains, en collaboration avec plusieurs structures de dépistage.

Predilife, partenaire MyPeBS

Predilife est l’un des partenaires de l’étude européenne MyPEBS, en charge de la plateforme d’évaluation du risque du cancer du sein. L’objectif principal de l’étude randomisée MyPeBS (My Personal Breast Screening) est de comparer le dispositif actuel de dépistage organisé – basé sur le seul critère de l’âge (hormis le cas des femmes identifiées à très haut risque) – à une nouvelle stratégie de dépistage proposant un type et une fréquence d’examens basés sur le niveau de risque de chaque femme.

Ce projet a reçu un financement de l’Union européenne dans le cadre du programme de recherche et d’innovation Horizon 2020 – convention de subvention n°755394.

En savoir plus

Les 5 facteurs de risque pris en compte dans MammoRisk®

Age de la patiente Antécédents familiaux Densité mammaire PRS Antécédents biopsie

Age de la patiente

Le cancer du sein est le cancer le plus fréquemment observé chez les femmes en France, comme dans l’Union européenne et aux États-Unis. Le taux de cancer du sein a tendance à diminuer chaque année depuis 2005, même si cette maladie reste la première cause de décès par cancer chez les femmes en 2012. S’il est dépisté à un stade précoce, ce cancer peut être guéri dans 9 cas sur 10.

Source : www.e-cancer.fr (Institut National Du Cancer) ; IARC (International Agency Research on Cancer) ; Globocan 2018

Antécédents familiaux

La présence d’antécédents familiaux de cancer du sein est un des facteurs majeurs de risque de cancer du sein, d’autant plus si le cancer du sein a été diagnostiqué à un âge jeune chez des membres de la famille. Près de 20 à 30 % des cancers du sein se manifestent chez des femmes ayant des antécédents familiaux de cancers du sein, c’est-à-dire plusieurs cas de cancer du sein dans la même famille.

Campagnoli C et al. Breast cancer and hormone replacement therapy: putting the risk into perspective. Gynecol Endocrinol. 2001

Densité mammaire

Les femmes avec une densité mammaire importante sont à risque plus élevé de cancer du sein : les femmes avec la densité la plus élevée ont 4 à 6 fois plus de risque de cancer du sein que les femmes dont les seins sont presque entièrement constitués de tissu adipeux. La densité mammaire diminue avec l’âge, mais certains facteurs de risque de cancer du sein sont aussi associés à la densité mammaire : la densité mammaire est plus élevée chez les femmes n’ayant pas d’enfants, une première grossesse tardive, une consommation d’alcool élevée, ou un indice de masse corporelle (en post-ménopause) important. DenSeeMammo®, est un logiciel développé par Predilife, il permet une évaluation automatique de la densité mammaire à partir d’une mammographie.

Boyd NF et al. Mammographic Density and the Risk and Detection of Breast Cancer.N Engl J Med 2007

PRS

Le PRS est le résultat d’un test génétique. Le PRS résulte de la combinaison de plusieurs SNPs (Single Nucleotide Polymorphism) dans un score de risque polygénique. Alors que le risque associé à un SNP individuel est faible, le fait de combiner plusieurs SNPs dans un score de risque polygénique augmente la puissance de l’association. Les PRS sont statistiquement indépendants des facteurs de risque cliniques établis. La complémentarité des SNPs pour prédire le risque de cancer du sein, par rapport à d’autres facteurs de risque de cancer du sein telle que la densité mammaire ou de l’histoire reproductive est maintenant démontrée. Les combinaisons de modèles de risques incluant variables cliniques classiques + densité mammaire + PRS peuvent être utilisées pour estimer plus précisément le risque populationnel. Cela permet d’affiner et de mieux discriminer les groupes à risque élevé et faible.

Vachon CM, et al. The contributions of breast density and common genetic variation to breast cancer risk. J Natl Cancer Inst. 2015;107(5). Shieh et Al. Breast Cancer Screening in the Precision Medicine Era: Risk-Based Screening in a Population-Based Trial. JNCI J Natl Cancer Inst (2017) 109(5) Yanes et Al. Clinical applications of polygenic breast cancer risk: a critical review and perspectives of an emerging field Breast Cancer Research (2020) 22:21

Antécédents biopsie

Les antécédents personnels de biopsie mammaire sont associés à un sur-risque de cancer du sein. Mais en réalité, la biopsie n’est pas un facteur de risque en soi, mais plutôt un marqueur de risque. Cet examen peut être réalisé en cas de suspicion d’une anomalie ou d’une lésion au niveau du sein.

Cuzick J et al.Epidemiology of breast cancer–selected highlights.Breast. 2003

Nos partenaires

American Hospital of Paris
Institut Français du Sein
L'Institut du Sein Paris
Institut du sein Henri Hartmann

Le bilan MammoRisk®

À l’issu du test, MammoRisk® établit un compte-rendu clair et précis indiquant une estimation du risque absolu de cancer du sein à 5 ans, c’est-à-dire la probabilité de développer un cancer du sein invasif dans un intervalle de 5 ans : Risque modéré / Risque intermédiaire / Risque élevé. À partir de cette estimation, le médecin pourra établir dans le cadre d’une décision partagée avec sa patiente, un programme de suivi personnalisé.

Découvrir la société

Étude Riviera

Menée en 2017, l’étude Riviera a permis de démontrer que la majorité des femmes :

  • Attendent plus d’information vis à vis des examens de dépistage
  • Ont une mauvaise estimation de leur risque de cancer du sein
  • Sont favorables à une évaluation de leur risque de cancer du sein
  • 97 % des femmes acceptent une consultation de prévention du risque de cancer du sein chez les médecins de ville
  • 36 % des femmes incluses ont été identifiées avec un risque élevé de cancer du sein, justifiant potentiellement un dépistage plus intensif ou une consultation d’oncogénétique (visant à détecter une éventuelle prédisposition génétique au cancer du sein).
  • 27 % des participantes présentaient un risque faible.

Résultats de l’étude clinique Riviera (NCT02997384) promue par le centre Gustave Roussy et financée par la fondation ARC : 452 femmes, dans 26 cabinets de villes (généralistes, gynécologues et radiologues). Mesure du taux d’acceptation, du besoin d’information, de la compréhension et de l’impact sur l’état d’anxiété à 48h et à 1 an.
Source : Veron L. et al, Feasibility of breast cancer risk assessment and personalized breast screening recommendations delivery in community practice: a national prospective study (poster), EBCC 2018.

Être rappelé par un spécialiste MammoRisk®

MammoRisk® est un dispositif médical de classe I, fabriqué par Predilife. C’est un produit de santé réglementé qui porte au titre de cette réglementation le marquage CE. Lire attentivement le manuel utilisateur avant toute utilisation. MammoRisk® n’est pas un test de diagnostic. MammoRisk® est un test d’estimation de risque de cancer du sein.

Télécharger le manuel utilisateur MammoRisk® en cliquant ici